Différences entre Big Data et Open Data

Dans la lignée des derniers articles intéressons-nous aujourd’hui à la différence entre Big Data et Open Data.

Tout d’abord, le Big Data ou méga-données parfois appelées données massives ou grand volume de données désignent des ensembles de données qui deviennent difficiles à travailler avec des outils classiques de gestion de base de données ou de gestion de l’information. (Source : Wikipédia)

BIG DATA

Contrairement à l’Open Data ou nommée donnée ouverte est une donnée numérique d’origine publique ou privée. Elle peut être notamment produite par une collectivité, un service public (éventuellement délégué) ou une entreprise. Elle est diffusée de manière structurée selon une méthode et une licence ouverte garantissant son libre accès et sa réutilisation par tous, sans restriction technique, juridique ou financière. (Source : Wikipédia)

Open Data

La grande différence est donc d’un côté des données ouvertes et publiques et de l’autre des données fermées utilisées et transformées.

Le « Big Data » est dans la volumétrie et l’exploitation intense de la donnée.

L’open data est considéré comme un mouvement naissant mais cela fait depuis très longtemps que les données ouvertes sont accumulées et le chantier de la transparence, de l’ouverture au public et surtout sa réglementation sont actuellement en cours dans beaucoup de pays.

En Europe et dans certains pays, des directives et des lois imposent aux collectivités de publier certaines données publiques sous forme numérique.

Souvent dans le discours médiatique les deux notions sont associées mais le seul point commun du Big Data et de l’open Data est le terme data qui est utilisé et leur impact économique.

L’open data est un moyen d’accès à l’information. Alors que le Big Data s’exploite en : collecte, stockage, traitement et visualisation.

Ces deux notions sont donc bien différentes.

Mais c’est aussi leur identification qui est différente, même si le but est le même : obtenir des informations, exploiter la donnée pour prendre des décisions.

Par exemple, l’open Data est utilisé sur les sites internet de certaines entreprises pour vous localiser et vous donner le magasin le plus proche de chez vous.

Henri Verdier (Directeur interministériel du numérique et du système d’information de l’État français) dit que « nous vivons une transition numérique où l’information joue un rôle considérable. Avec le mouvement de « la Data », la donnée numérique se démocratise largement mais pose aussi des problèmes en termes d’éthique. »

Le seul point commun entre « Big data » et « Open data » réside dans les objets connectés car présentement toutes les données recueillies le sont grâce à nos téléphones mobiles, nos tablettes, nos montres connectées, nos GPS etc.

Data
Data Share

Si on regarde vers l’avenir on pourrait imaginer l’utilisateur comme capteur volontaire de données pour améliorer les services voire définir de nouveaux usages et créer ainsi la ville de demain (les « smarts cities »).

Une start-up a fait le test dans la ville de Bordeaux (France) en proposant une application qui permet à l’usager d’utiliser les données ouvertes pour répondre aux besoins en temps réel. De cette manière les utilisateurs indiquent leur présence et la société de vélo en libre-service peut ajuster l’offre en fonction de la demande. Elle sait si les vélos sont en panne ou manque dans certaines stations.

C’est comme si on parlait à notre ville et que celle-ci nous répondait en temps réel.

Une autre application a été créée afin de prévenir les usagers du temps d’attente pour voir un médecin dans les cliniques sans rendez-vous du Québec.

Imaginez par exemple si les entreprises de vélos et voitures en libre-service, les sociétés de métros et de trains s’en servaient  pour savoir quels sont les vélos qui semblent cassés ou encore déterminer par exemple si les stations de métro sont bondées, et pouvoir ajuster l’offre à la demande.

La transformation numérique se base sur un mode collaboratif, et c’est cet usage du    « Big data » et de l’open data qui permettra à chacun d’en tirer parti tout en respectant l’éthique.

Les ressources humaines restent encore le seul domaine où il y a encore une vraie transformation digitale à mettre en place pour concilier les données internes et externes en les structurant, les travaillant cela apportait de la valeur à l’entreprise et nous pourrions prédire le taux d’absentéisme en fonction de la période, le type de profil de candidat que l’on recherche en fonction des projets.

La technologie est utile oui, mais elle ne remplacera jamais l’humain. Car pour synthétiser et structurer les données pour leur donner du sens il faut que l’humain demande à la machine.

Pour les gouvernements l’open data comporte encore des risques de divulgation de données trop personnelles voir confidentielles et les prochains gouvernements vont certainement se pencher sur la question car certains pays commencent à voter des lois pour encadrer ces données.

Open Data

Les horaires de transports, les données de capteurs environnementaux, les documents administratifs qui étaient des données dites « basiques » sont devenus des données à haute valeur ajoutée en les couplant.

La plupart des données fonctionnent en réseau et c’est leur assemblage qui permet un résultat plus précis et une définition complète.

C’est comme une mise en donnée du monde, la donnée est aujourd’hui coproduite par les utilisateurs et les capteurs dans le but de produire de la prévisibilité, de rendre le monde prédictible.

Évidemment le risque de trop de prédiction pourrait faire perdre aux consommateurs leur spontanéité mais dans le domaine de l’assurance et de la gestion du risque c’est une donnée primordiale pour prévoir les catastrophes climatiques et mieux réagir.

Nous sommes tous producteurs de données et nous sommes au cœur de ce monde de données.

BIG DATA et OPEN DATA

Au Québec, un site internet est dédié aux données ouvertes et aux projets où l’on peut consulter tout un stock de données dans diverses domaines comme l’agriculture, le transport ou encore l’économie «  afin que les citoyens, les entreprises, les chercheurs, les associations et les organismes publics puissent se les approprier, les utiliser pour prendre des décisions éclairées, les enrichir et développer de nouvelles applications qui pourront être partagées avec la collectivité dans une optique d’amélioration continue des services publics. » (Source déclaration du gouvernement du Québec http://www.ouvert.gouv.qc.ca/?node=/declaration).

Le Big Data et l’Open Data ont le même enjeu : avoir des données structurées pour une utilisation complète et une interprétation qui donne un sens, une direction vers de meilleures décisions.

Big Data VS Open data et SELECTIC
La différence entre Open data et Big Data

Dans le prochain article nous aborderons les données structurées, normalisées et spécialisées en relation avec les données que l’on trouve dans le secteur des entreprises œuvrant dans les données comme la nôtre.

Notre solution pour une donnée structurée : SELECTIC



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